LE DOIGT A RESSAUT

Un bilan d’imagerie peut être demandé par votre chirurgien avec des radiographies, une échographie voire une IRM, mais le diagnostic en demeure clinique.
QUEL TRAITEMENT ?
L’intervention chirurgicale est le plus souvent réalisée sous anesthésie locale ou locorégionale. Une incision cutanée de 1,5 cm est réalisée en regard du premier pli du doigt.
La poulie appelée A1 qui est le siège du blocage tendineux est incisée en longueur, ce qui agrandit le diamètre du tunnel fibreux et rend le coulissage tendineux libre et indolore.
Un examen clinique pour éliminer d’autres pathologies :
Outre l’analyse des douleurs décrites par le patient, le chirurgien réalise un examen clinique afin de confirmer le diagnostic de syndrome du canal carpien. Il doit également éliminer la possibilité de compression nerveuse au coude ou au rachis cervical, qui peuvent parfois mimer les symptômes d’un canal carpien. Le chirurgien prescrit par ailleurs un électromyogramme (EMG), un examen réalisé par un neurologue.
Enfin, il recherche des pathologies causales (diabète, hyperthyroïdie etc..) et des pathologies fréquemment associées au canal carpien: doigt à ressaut, maladie de Dupuytren…
APRÈS L’INTERVENTION :
L’hospitalisation est ambulatoire. La mobilisation des doigts et du poignet est immédiate, mais il ne faut pas forcer sur la main opérée pendant 1 à 2 mois post-opératoires. Le pansement doit être réalisé par une infirmière tous les 2 ou 3 jours. Il ne faut pas mouiller la cicatrice pendant les 3 premières semaines.
Des douleurs légères à modérées peuvent persister pendant 4 à 6 semaines, dues à l’inflammation originelle du tendon concerné, mais elles ne tardent pas à s’estomper et disparaitre. Il ne faut pas hésiter à prendre au besoin les médicaments antalgiques prescrits.