La consultation préopératoire d’anesthésie :
Quand une intervention est décidée, ma secrétaire vous aidera à prendre un rendez-vous avec l’anesthésiste à la date qui vous convient.
La consultation d’anesthésie doit avoir lieu dans le mois précédant l’intervention et au plus tard 48 heures avant l’hospitalisation (sauf urgence). Pour cette consultation pensez à vous munir de :
- La liste de vos traitements habituels, avec la posologie et les horaires des prises.
- Vos bilans de santé anciens et récents (Radios, ECG, bilans sanguins, urinaires, dentaires, cardio-pulmonaire…).
Vous pourrez discuter avec l’anesthésiste du type d’anesthésie et lui faire part de vos préférences.
Les quatre types d’anesthésie les plus fréquents:
➜ Anesthésie générale :
Vous êtes complètement endormi(e) grâce à une combinaison de produits intraveineux et de gaz sédatifs. Une machine appelée respirateur assure l’oxygénation de vos poumons à travers un tube souple inséré dans les voies respiratoires. Vous ne sentez ni douleur ni bruits, et vous reprenez conscience en salle de réveil, une fois la chirurgie terminée.
➜ Anesthésie locorégionale :
Une injection ciblée de produit anesthésiant autour de chaque nerf permet d’anesthésier toute la région qu’il innerve en aval. Cette injection est réalisée sous guidage échographique le plus souvent.
Par exemple : Une injection au niveau de l’épaule permet d’endormir le bras, l’avant-bras et la main. Une injection à la racine de la cuisse permet d’endormir le genou, la jambe et le pied.
➜ Rachianesthésie :
Une piqure dans la région basse du dos permet d’injecter un produit et d’anesthésier la moitié inférieure du corps. Cette modalité est donc utilisée pour les chirurgies sur les membres inférieurs. Vous restez réveillé(e) pendant l’intervention, mais une légère sédation (un sommeil léger) peut être réalisée en complément avec un produit intraveineux, si vous le souhaitez. La reprise de la sensibilité, de la motricité des jambes, ainsi que du contrôle sphinctérien se font en général progressivement dans les 6 heures qui suivent la rachianesthésie.
➜ Anesthésie locale :
Le produit anesthésiant est injecté directement, à l’aide d’une petite aiguille de 0,36 ou 0,5 mm, au niveau de la zone à opérer. Cette modalité peut surtout être utilisée pour les petites interventions sur la main, les plaies etc.
Ces modalités d’anesthésie peuvent être combinées pour un meilleur confort et une meilleure analgésie post-opératoire du patient.Vous pourrez poser à l’anesthésiste vos questions concernant le traitement antalgique (anti-douleur) postopératoire.
L’anesthésiste vous indiquera les traitements médicamenteux à poursuivre ou à interrompre avant l’intervention (anticoagulants, aspirine, antihypertenseurs, médicaments pour le cœur etc). L’anesthésiste peut demander une consultation cardiaque, pneumologique, dentaire ou un bilan biologique à réaliser avant l’hospitalisation. Faites bien attention à ses consignes, une mauvaise observance est une cause fréquente de report ou d’annulation d’intervention.